Nom de l’auteur/autrice :Paul Le Penglaon

FAQ entreprise, Stratégie RH

Quels sont les avantages du recrutement en intérim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Quels sont les avantages du recrutement en intérim ? Le recrutement en intérim présente plusieurs avantages majeurs pour les entreprises : Réponse rapide à un besoin urgent : L’intérim permet de pallier rapidement un manque de personnel dû à une absence, un pic d’activité ou une mission ponctuelle, offrant ainsi une grande réactivité à l’entreprise. Simplification du processus de recrutement : En faisant appel à une agence d’intérim, l’entreprise se décharge de la sélection des candidats, de la rédaction des annonces, du tri des CV et de l’organisation des entretiens. L’agence dispose d’un large vivier de candidats qualifiés et disponibles immédiatement, ce qui accélère considérablement le recrutement. Souplesse contractuelle : Le contrat d’intérim est modulable dans sa durée, avec la possibilité de prolonger ou réduire la mission sans formalités lourdes, et de rompre le contrat plus facilement sous certaines conditions, ce qui facilite l’adaptation aux besoins réels de l’entreprise. Réduction des formalités administratives : L’agence d’intérim prend en charge toutes les démarches administratives liées à l’embauche, aux contrats, fiches de paie et déclarations, ce qui allège la charge administrative de l’entreprise. Maîtrise des coûts : Bien que le coût apparent puisse sembler élevé, l’intérim permet de réduire les charges liées à l’embauche directe (charges patronales, indemnités de fin de contrat, taxes sur la masse salariale). L’intérimaire n’étant pas comptabilisé dans l’effectif, cela peut alléger la masse salariale et optimiser la trésorerie grâce à des modalités de paiement avantageuses. Flexibilité dans la gestion du personnel : L’intérim permet d’ajuster rapidement les effectifs en fonction des variations d’activité, évitant le surmenage des équipes permanentes et facilitant la gestion des plannings. En résumé, le recrutement en intérim offre aux entreprises une solution rapide, flexible, économiquement avantageuse et administrativement simplifiée pour répondre à des besoins temporaires ou urgents en personnel. Autres questions RH au pour recruter un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

Coûts, FAQ entreprise

Combien gagne une agence sur un intérimaire ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Combien gagne une agence sur un intérimaire ? Marge réalisée par une agence d’intérim sur un intérimaire Marge moyenne appliquée Une agence d’intérim en France applique généralement une marge comprise entre 15 % et 25 % du salaire brut de l’intérimaire. Cette marge dépend du coefficient de facturation, qui varie selon la qualification recherchée, la difficulté du poste, la durée de la mission, et d’autres paramètres. Marge moyenne appliquée L’agence d’intérim facture à l’entreprise cliente un montant supérieur au salaire brut de l’intérimaire. Ce montant est obtenu en multipliant le salaire brut par un coefficient de facturation, généralement situé entre 1,7 et 2,3. Exemple : pour un salaire brut mensuel de 1 200 €, avec un coefficient de 1,9, l’entreprise paiera 2 280 € par mois à l’agence (1 200 € x 1,9). Marge moyenne appliquée La marge de l’agence couvre : Les charges patronales Les indemnités légales (fin de mission et congés payés, soit 20 % du salaire brut) Les frais de gestion et la marge commerciale de l’agence. Différentiel de coût À titre d’exemple, un salarié au SMIC coûte environ 2 250 €/mois en CDD direct, contre environ 3 200 €/mois en intérim pour l’entreprise utilisatrice. La différence représente la rémunération de l’agence d’intérim. Important L’agence ne prélève rien sur le salaire de l’intérimaire : elle facture un service supplémentaire à l’entreprise cliente. Synthèse Élément Salaire brut intérimaire Coefficient facturation Coût pour l’entreprise Marge agence (estimation) Exemple (par mois) 1200€ 1,9 2280€ 15 à 25% du brut SMIC (CDD direct) 2250€ – 2250€ – SMIC (intérim) 1747€ ~1.8 3200€ ~25% du brut Quand privilégier le CDD ou le CDI ? Une agence d’intérim gagne en moyenne entre 15 % et 25 % du salaire brut de l’intérimaire, selon la mission et le profil recherché. Cette marge est facturée à l’entreprise cliente et non prélevée sur la paie de l’intérimaire. Autres questions sur le coût du recrutement d’un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ entreprise, Stratégie RH

Quand privilégier l’intérim plutôt qu’un CDD ou CDI ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Quand privilégier l’intérim plutôt qu’un CDD ou CDI ? L’intérim se distingue du CDD et du CDI par sa grande flexibilité, tant pour l’employeur que pour le salarié, et présente des avantages spécifiques dans certains contextes. Pour les entreprises Flexibilité maximale : L’intérim permet d’ajuster très rapidement les effectifs en fonction des besoins réels de l’activité, avec une gestion simplifiée des entrées et sorties de personnel. Contrairement au CDD, la rupture anticipée ou le prolongement de la mission sont plus souples, et la gestion administrative est prise en charge par l’agence d’intérim. Recrutement simplifié : L’agence d’intérim gère le sourcing, la sélection, et l’ensemble des formalités, ce qui allège la charge administrative de l’entreprise utilisatrice. Pas d’impact sur les effectifs : Les intérimaires ne sont pas comptabilisés dans les effectifs de l’entreprise, ce qui peut être avantageux pour éviter certains seuils sociaux. Accès à une main-d’œuvre variée : L’intérim permet de recruter rapidement des profils variés et spécialisés, parfois difficiles à trouver en CDD. Pour les salariés Diversité des expériences : L’intérim permet d’enchaîner des missions courtes dans des entreprises et secteurs différents, ce qui favorise le développement de compétences et l’élargissement du réseau professionnel. Meilleure rémunération : Les intérimaires perçoivent généralement une rémunération supérieure à celle des CDD ou CDI à poste équivalent, grâce à l’indemnité de fin de mission (10 % de la rémunération brute) et l’indemnité compensatrice de congés payés (10 %). Accompagnement et sécurité : L’agence d’intérim accompagne le salarié dans la recherche de nouvelles missions, offrant une certaine continuité d’emploi et des avantages sociaux spécifiques (aides au logement, à la mobilité, formations via le FASTT). Passerelle vers le CDI : L’intérim peut servir de tremplin vers un CDI, l’entreprise utilisatrice pouvant proposer une embauche après avoir testé le salarié sur plusieurs missions. Quand privilégier l’intérim ? Pour répondre à un besoin urgent et ponctuel : Remplacement imprévu, surcroît d’activité soudain, mission de très courte durée (souvent moins d’une semaine). Quand la flexibilité est essentielle : Si l’entreprise doit pouvoir ajuster la durée ou la fin de la mission sans contraintes administratives lourdes. Pour tester un candidat avant embauche : L’intérim permet d’évaluer un salarié sur le terrain avant de proposer un CDI. Pour accéder à des profils rares ou spécialisés rapidement : L’intérim facilite le recrutement de compétences spécifiques pour des missions précises. Pour les personnes en reconversion, jeunes diplômés, ou souhaitant multiplier les expériences : L’intérim offre la possibilité de découvrir différents secteurs et métiers en peu de temps. Quand privilégier le CDD ou le CDI ? CDD : À privilégier pour des missions longues, lorsqu’on souhaite intégrer pleinement le salarié à l’équipe, ou lorsque la continuité et la stabilité du poste sont importantes. Le CDD est aussi plus avantageux si l’on envisage une embauche directe en CDI, car il permet de conserver l’ancienneté acquise. CDI : À privilégier pour un besoin permanent, une volonté de fidéliser le salarié et d’assurer une stabilité à long terme. En résumé, l’intérim est à privilégier lorsque la flexibilité, la rapidité de recrutement et la gestion simplifiée priment, tant pour l’employeur que pour le salarié. Le CDD et le CDI restent plus adaptés à des besoins de stabilité et d’intégration sur le long terme. Autres questions RH au pour recruter un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ

Qui paie mes indemnités en cas d’accident de travail ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Procédure en cas d’accident du travail d’un intérimaire Déclaration et démarches obligatoires Le salarié intérimaire doit : Informer dans les 24 heures son agence d’intérim (employeur officiel) et l’entreprise utilisatrice (lieu de mission), de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. Faire constater ses blessures par un médecin, qui délivre un certificat médical initial (CMI) en quatre volets : deux volets à envoyer à la CPAM, un à conserver, un à transmettre à l’agence d’intérim. Transmettre l’arrêt de travail à l’agence d’intérim et à la CPAM si nécessaire. L’entreprise utilisatrice doit : Remplir le formulaire d’information préalable à la déclaration d’accident du travail (Cerfa 60-3741) et transmettre les différents volets dans les 24 heures : un à l’agence d’intérim, un à la CARSAT, un à l’inspection du travail. L’agence d’intérim doit : Déclarer l’accident à la CPAM dans les 48 heures après en avoir eu connaissance. Transmettre l’attestation de salaire à la CPAM pour le calcul des indemnités journalières. Remettre au salarié une feuille d’accident du travail, permettant la prise en charge des soins sans avance de frais. Indemnisation et droits de l’intérimaire Indemnités journalières : L’intérimaire ne perçoit plus de salaire de l’agence pendant son arrêt, mais reçoit des indemnités journalières de la Sécurité sociale (CPAM), calculées sur la base du salaire journalier de référence des 12 derniers mois. 60 % du salaire journalier de référence du 1er au 28e jour d’arrêt. 80 % à partir du 29e jour d’arrêt. Ces indemnités sont versées dès le premier jour d’arrêt, sans délai de carence. Indemnité complémentaire : Si l’intérimaire est affilié à un régime de prévoyance complémentaire, il peut percevoir une indemnité supplémentaire, selon les conditions de ce régime. Suspension du contrat : Le contrat de mission est suspendu pendant l’arrêt de travail. Si l’arrêt dépasse 30 jours, une visite médicale de reprise est obligatoire. Selon la gravité, le contrat peut être rompu et un reclassement envisagé. Points à retenir L’intérimaire bénéficie des mêmes droits à indemnisation qu’un salarié classique en cas d’accident du travail. La procédure implique la collaboration entre l’intérimaire, l’agence d’intérim et l’entreprise utilisatrice. Le respect des délais de déclaration est essentiel pour garantir la prise en charge et l’indemnisation. En cas de difficulté, il est recommandé de se rapprocher d’un service d’accompagnement spécialisé, comme le FASTT SOS Accident du travail. Questions sur le même sujet : Quels sont les avantages de l’intérim pour une entreprise ? Comment se passe la facturation d’un intérimaire ? Questions dans la même catégorie : Pourquoi faire appel à une agence d’intérim pour mon entreprise ? Quelle est la différence entre un CDD et un contrat d’intérim ? Quel est le coût d’un intérimaire pour une entreprise ? Quelle est la durée maximale d’une mission d’intérim ? Dans quels cas peut-on recourir à un salarié intérimaire ? Peut-on embaucher un intérimaire en CDI par la suite ? Peut-on faire appel à l’intérim pour des missions très courtes (1 jour) ? Quels indicateurs suivre pour évaluer l’efficacité d’une mission d’intérim ? L’intérim peut-il être une solution pour gérer un surcroît d’activité saisonnier ? Voir la FAQ

FAQ entreprise, Gestion RH

Que se passe-t-il en cas d’accident du travail d’un intérimaire ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Que se passe-t-il en cas d’accident du travail d’un intérimaire ? Procédure en cas d’accident du travail d’un intérimaire Déclaration et démarches obligatoires Le salarié intérimaire doit : Informer dans les 24 heures son agence d’intérim (employeur officiel) et l’entreprise utilisatrice (lieu de mission), de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception. Faire constater ses blessures par un médecin, qui délivre un certificat médical initial (CMI) en quatre volets : deux volets à envoyer à la CPAM, un à conserver, un à transmettre à l’agence d’intérim. Transmettre l’arrêt de travail à l’agence d’intérim et à la CPAM si nécessaire. L’entreprise utilisatrice doit : Remplir le formulaire d’information préalable à la déclaration d’accident du travail (Cerfa 60-3741) et transmettre les différents volets dans les 24 heures : un à l’agence d’intérim, un à la CARSAT, un à l’inspection du travail. L’agence d’intérim doit : Déclarer l’accident à la CPAM dans les 48 heures après en avoir eu connaissance. Transmettre l’attestation de salaire à la CPAM pour le calcul des indemnités journalières. Remettre au salarié une feuille d’accident du travail, permettant la prise en charge des soins sans avance de frais. Indemnisation et droits de l’intérimaire Indemnités journalières : L’intérimaire ne perçoit plus de salaire de l’agence pendant son arrêt, mais reçoit des indemnités journalières de la Sécurité sociale (CPAM), calculées sur la base du salaire journalier de référence des 12 derniers mois. 60 % du salaire journalier de référence du 1er au 28e jour d’arrêt. 80 % à partir du 29e jour d’arrêt. Ces indemnités sont versées dès le premier jour d’arrêt, sans délai de carence. Indemnité complémentaire : Si l’intérimaire est affilié à un régime de prévoyance complémentaire, il peut percevoir une indemnité supplémentaire, selon les conditions de ce régime. Suspension du contrat : Le contrat de mission est suspendu pendant l’arrêt de travail. Si l’arrêt dépasse 30 jours, une visite médicale de reprise est obligatoire. Selon la gravité, le contrat peut être rompu et un reclassement envisagé. Points à retenir L’intérimaire bénéficie des mêmes droits à indemnisation qu’un salarié classique en cas d’accident du travail. La procédure implique la collaboration entre l’intérimaire, l’agence d’intérim et l’entreprise utilisatrice. Le respect des délais de déclaration est essentiel pour garantir la prise en charge et l’indemnisation. En cas de difficulté, il est recommandé de se rapprocher d’un service d’accompagnement spécialisé, comme le FASTT SOS Accident du travail. Autres questions RH sur le recrutement intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ entreprise, Gestion RH

Comment compléter un relevé d’heures pour un salarié intérimaire ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Comment compléter un relevé d’heures pour un salarié intérimaire  Le relevé d’heures est un document indispensable pour tout salarié intérimaire, car il sert de base au calcul de la rémunération et à l’établissement du bulletin de paie. Voici les étapes et éléments clés pour le remplir correctement : 1. Renseigner les informations d’identification Nom de l’entreprise utilisatrice (où se déroule la mission) Adresse du chantier ou du site Nom et prénom de l’intérimaire Numéro de la semaine et du mois concerné 2. Reporter les heures travaillées Indiquer, pour chaque jour de la semaine, le nombre d’heures réellement effectuées. Mentionner les heures supplémentaires, le travail de nuit, les absences (avec leur motif : maladie, congé, etc.), et les éventuels accessoires de salaire (paniers repas, primes, indemnités de transport). 3. Calculer les totaux Totaliser les heures travaillées chaque jour, puis le total hebdomadaire ou mensuel selon le format du relevé. 4. Signature et validation Le relevé doit être signé et tamponné par le responsable hiérarchique (chef de chantier, service RH) de l’entreprise utilisatrice. L’intérimaire doit également signer le document. Le relevé d’heures signé doit ensuite être transmis à l’agence d’intérim, généralement chaque semaine ou en fin de mission. 5. Respecter les délais Il est impératif d’envoyer le relevé d’heures dans les délais (souvent chaque vendredi pour la semaine écoulée) pour éviter tout retard de paiement. Conseils pour éviter les erreurs Vérifier la cohérence entre le relevé d’heures et le planning officiel de la mission. Contrôler les horaires déclarés avec les systèmes de pointage ou les badges si disponibles. Justifier toutes les absences (RTT, maladie, jours fériés…). Utiliser, si possible, des outils digitaux ou des applications pour limiter les erreurs de saisie et faciliter la transmission et la signature électronique du relevé. Digitalisation du relevé d’heures De plus en plus d’agences d’intérim proposent des plateformes ou applications mobiles permettant de saisir, signer et transmettre le relevé d’heures de façon dématérialisée, ce qui accélère le traitement et réduit les risques d’erreurs. Résumé des éléments à indiquer sur un relevé d’heures intérimaire : Identité de l’entreprise et de l’intérimaire Adresse du lieu de mission Période concernée (semaine/mois) Heures travaillées chaque jour Heures supplémentaires, travail de nuit, absences, accessoires de salaire Totaux hebdomadaires/mensuels Signatures et tampons de validation Un relevé d’heures bien rempli garantit un paiement juste et rapide pour l’intérimaire et une gestion administrative fluide pour l’entreprise utilisatrice. Autres questions RH au pour recruter un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ entreprise, Recours

L’intérim peut-il être une solution pour gérer un surcroît d’activité saisonnier ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » L’intérim peut-il être une solution pour gérer une surcroît d’activité saisonnier ? L’intérim est une solution particulièrement adaptée pour gérer un surcroît d’activité saisonnier. Avantages de l’intérim pour les pics saisonniers Flexibilité et réactivité : Les agences d’intérim disposent d’un vivier de candidats immédiatement disponibles, ce qui permet de renforcer rapidement les équipes sans engagement à long terme. Simplicité administrative : L’agence d’intérim prend en charge l’ensemble de la gestion administrative et RH (contrats, paie, déclarations), ce qui allège la charge pour l’entreprise utilisatrice. Souplesse contractuelle : Les contrats d’intérim saisonniers peuvent durer jusqu’à 8 mois, être renouvelés sans délai de carence, et n’ouvrent pas droit à l’indemnité de fin de mission (IFM) dans la plupart des cas, ce qui optimise les coûts. Accès à des profils spécialisés : Les intérimaires habitués aux missions saisonnières sont rapidement opérationnels et connaissent les exigences de ces périodes d’activité intense. Gestion optimisée des coûts : L’intérim permet d’ajuster les effectifs selon les besoins réels, sans alourdir la masse salariale permanente, et offre une transparence budgétaire sur le coût des missions. Secteurs concernés Le recours à l’intérim pour des besoins saisonniers est possible dans les secteurs où l’activité fluctue de manière prévisible chaque année, comme l’agroalimentaire, le tourisme, l’hôtellerie-restauration, la grande distribution, l’agriculture, l’événementiel, etc. Cadre légal Le Code du travail encadre le recours à l’intérim pour surcroît d’activité, y compris saisonnier. L’intérim est une option légale et reconnue pour faire face à une hausse temporaire de la charge de travail, à condition que le secteur d’activité soit éligible. Conclusion L’intérim est donc une solution efficace, flexible et sécurisée pour gérer un surcroît d’activité saisonnier, en permettant à l’entreprise de s’adapter rapidement aux variations de la demande tout en maîtrisant ses coûts et en simplifiant la gestion RH. Autres questions sur le recours au recrutement d’intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ entreprise, Stratégie RH

Quels indicateurs suivre pour évaluer l’efficacité d’une mission d’intérim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Quels indicateurs suivre pour évaluer l’efficacité d’une mission d’intérim ? Pour évaluer l’efficacité d’une mission d’intérim, il est essentiel de suivre des indicateurs de performance clés (KPI) qui mesurent à la fois la qualité du service rendu, la performance des intérimaires, et l’efficience du processus de gestion. Voici les principaux indicateurs à considérer : Indicateurs de performance à suivre Taux de réussite des missions Pourcentage de missions menées à bien par rapport au total des missions confiées. Un taux élevé indique une bonne adéquation entre les besoins de l’entreprise et les compétences des intérimaires. Productivité et efficacité Mesure la capacité de l’intérimaire à atteindre les objectifs fixés dans le temps imparti, en comparant les résultats obtenus aux attentes initiales. Qualité du travail fourni Évaluée via des retours des managers, la conformité aux procédures et la qualité des livrables. Respect des délais Capacité à accomplir les tâches dans les temps impartis, essentiel pour des missions temporaires où la réactivité est primordiale. Taux de rétention Pourcentage d’intérimaires qui terminent leur mission ou qui sont renouvelés, signe d’une bonne intégration et satisfaction mutuelle. Taux d’absentéisme et ponctualité Fréquence des absences injustifiées ou retards, indicateur de fiabilité et d’engagement. Satisfaction des clients et des managers Mesurée via des enquêtes ou des retours directs, elle reflète la qualité perçue du service et l’intégration des intérimaires au sein des équipes. Taux de placement réussi Pourcentage de missions pourvues par rapport aux besoins exprimés, indicateur de la pertinence du sourcing et du matching des profils. Délai de prise de poste Temps écoulé entre la demande du client et l’arrivée effective de l’intérimaire, important pour mesurer la réactivité de l’agence. Durée moyenne des missions Permet de suivre la stabilité des placements et d’anticiper les besoins futurs. Engagement et motivation Implication dans la mission, esprit d’équipe, et capacité à proposer des solutions, souvent évalués qualitativement par les managers. Exemples d’utilisations Indicateur Objectif principal Taux de réussite Fiabilité et adéquation des missions Productivité Performance individuelle Qualité du travail Satisfaction client et conformité Respect des délais Efficacité opérationnelle Taux de rétention Fidélisation et satisfaction Taux d’absentéisme Fiabilité et engagement Satisfaction client Qualité perçu et intégration Taux de placement réussi Efficacité du recrutement Délai de prise de poste Réactivité de l’agence Durée moyenne des missions Anticipation et stabilité Conclusion Le suivi de ces indicateurs permet de piloter efficacement l’intérim, d’optimiser la gestion des ressources humaines temporaires et d’améliorer continuellement la qualité du service rendu, aussi bien pour l’entreprise utilisatrice que pour l’agence d’intérim. Autres questions RH au pour recruter un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

Contrat, FAQ entreprise

Peut-on embaucher un intérimaire en CDI par la suite ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Peut-on embaucher un intérimaire en CDI par la suite ? La réponse est oui, mais certaines modalités et règles doivent être respectées pour embaucher un intérimaire en CDI à l’issue de sa mission Modalités et règles à respecter L’entreprise utilisatrice peut proposer un CDI à un salarié intérimaire une fois la mission terminée, que ce soit pour le même poste ou un poste différent. Si l’intérimaire accepte, il signe alors un CDI directement avec l’entreprise utilisatrice, rompant ainsi le lien avec l’agence d’intérim. En cas d’embauche en CDI immédiatement après la mission d’intérim, le salarié ne perçoit pas l’indemnité de fin de mission, car il n’y a pas de rupture du contrat de travail au profit d’une embauche durable. L’ancienneté acquise lors des missions d’intérim dans l’entreprise utilisatrice sur les trois derniers mois est prise en compte dans le calcul de l’ancienneté du contrat CDI. Si le poste en CDI est identique à celui occupé en intérim, la période de mission peut être déduite de la période d’essai. Si le poste est différent, une nouvelle période d’essai peut être prévue. Points d’attention L’embauche doit respecter la réglementation du travail temporaire : l’intérim ne doit pas servir à pourvoir durablement un emploi lié à l’activité normale et permanente de l’entreprise. Si l’entreprise utilisatrice continue à employer l’intérimaire après la fin de sa mission sans formaliser un CDI, elle s’expose à une requalification du contrat d’intérim en CDI par décision judiciaire. Synthèse L’embauche d’un intérimaire en CDI est une pratique courante et encadrée par la loi. Elle permet à l’entreprise de pérenniser une collaboration après une période d’évaluation en mission, sous réserve de respecter certaines règles relatives à l’ancienneté, à la période d’essai et à l’indemnité de fin de mission. Autres questions sur le contrat pour embaucher un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

FAQ entreprise, Recours

Peut-on faire appel à l’intérim pour des missions très courtes (1 jour) ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Peut-on faire appel à l’intérim pour des missions très courtes (1 jour) ? Oui, il est tout à fait possible de faire appel à l’intérim pour des missions très courtes, y compris d’une seule journée. La loi n’impose pas de durée minimale pour un contrat d’intérim (sauf exceptions très spécifiques), ce qui signifie que les parties peuvent librement fixer la durée, même pour une seule journée. Les missions d’intérim peuvent donc durer de 1 jour à 18 mois (voire 24 mois dans certains cas particuliers). Les missions d’un jour sont fréquentes dans certains secteurs comme la restauration, la logistique ou l’événementiel, et permettent aux entreprises de répondre à des besoins ponctuels de main-d’œuvre. L’employeur doit néanmoins respecter les obligations légales liées à l’intérim, notamment la rédaction d’un contrat écrit et la justification du recours à l’intérim (remplacement, surcroît d’activité, etc.). En résumé : il est légal et courant de recourir à l’intérim pour une mission d’un jour seulement. Autres questions sur le recours au recrutement d’intérimaire : Voir la FAQ entreprise

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