Nom de l’auteur/autrice :Paul Le Penglaon

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Comment fonctionne le panier repas en interim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Définition et principe Le panier repas en intérim, aussi appelé indemnité de panier ou prime de repas, est une allocation versée aux intérimaires pour compenser les frais de repas engagés lorsqu’ils ne peuvent pas rentrer à leur domicile pour déjeuner. Cette indemnité est accordée si l’intérimaire ne bénéficie pas d’un restaurant d’entreprise, doit se déplacer pour des raisons professionnelles, ou travaille à des horaires décalés rendant l’accès à la cantine impossible. Conditions d’attribution L’intérimaire doit être dans une situation où il ne peut pas rentrer chez lui pour manger et ne bénéficie pas d’un repas fourni ou remboursé par l’employeur. Le cumul avec les tickets restaurant n’est généralement pas possible, sauf exception. L’accès à cette indemnité dépend aussi de la convention collective et du contrat de mission. Montants en 2025 7,40 € : repas pris sur le lieu de travail. 10,30 € : repas pris en dehors des locaux de l’entreprise, même sans aller au restaurant. 21,10 € : repas pris dans un restaurant lors d’un déplacement professionnel. Ces montants sont exonérés de charges fiscales dans la limite fixée chaque année ; au-delà, l’excédent est soumis à cotisations sociales. Modalités de versement L’indemnité de panier repas est généralement versée en même temps que le salaire et apparaît sur le bulletin de paie. Pour en bénéficier, il peut être nécessaire d’en informer l’agence d’intérim, qui précisera les modalités de déclaration ou de remboursement. Résumé Le panier repas en intérim est une indemnité forfaitaire visant à couvrir les frais de repas des intérimaires ne pouvant pas se restaurer à domicile, sous conditions précises, et selon des montants plafonnés et fixés chaque année. Questions sur le même sujet : Quand les agences paient-elles les intérimaires ? À combien s’élève la prime de fin de contrat ? Est-ce que l’intérim paye bien ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Quand les agences paient-elles les intérimaires ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Calendrier de paiement La plupart des agences d’intérim paient les intérimaires une fois par mois, généralement entre le 9 et le 15 du mois suivant la période travaillée. Par exemple, chez Option Intérim, le paiement est effectué entre le 9 et le 12 du mois suivant par virement bancaire. Selon la banque, il peut y avoir un léger délai avant que le salaire n’apparaisse sur le compte du salarié. Modalités de paiement Le paiement se fait principalement par virement bancaire, mais il est parfois possible de recevoir un chèque ou, pour les petits montants (moins de 1500 € nets), un paiement en espèces à la demande du salarié. Pour garantir le paiement, il est essentiel de fournir un RIB à l’agence dès la signature du contrat. Acomptes Les intérimaires peuvent demander un acompte sur salaire, généralement versé à la fin du mois en cours, sous réserve d’avoir travaillé un minimum d’heures. L’acompte ne peut pas dépasser 70% du montant total des heures déjà effectuées. Chez Option Intérim, vous pouvez demander un acompte chaque semaine, à condition de le faire 24h avant pour un versement le mercredi. Réglementation La date exacte de paiement est fixée librement par chaque agence, mais la loi impose une périodicité minimale : au moins une fois par mois pour les intérimaires mensualisés, et au moins deux fois par mois pour les non-mensualisés (avec un maximum de 16 jours d’intervalle). À la fin de chaque mission, l’intérimaire reçoit également l’indemnité de fin de mission et l’indemnité compensatrice de congés payés, en même temps que le dernier salaire. Résumé En intérim, le paiement du salaire intervient en général entre le 9 et le 15 du mois suivant la période travaillée, par virement bancaire, et il est possible de demander un acompte en cours de mois. La date précise dépend de chaque agence, mais la loi garantit un paiement régulier et au moins mensuel. Questions sur le même sujet : Comment fonctionne le panier repas ? À combien s’élève la prime de fin de contrat ? Est-ce que l’intérim paye bien ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Peut-on faire un abandon de poste en interim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Oui, il est possible de faire un abandon de poste en intérim, mais cela a des conséquences spécifiques et potentiellement lourdes. Définition et procédure L’abandon de poste en intérim correspond à une absence injustifiée et non autorisée de l’intérimaire pendant sa mission, sans prévenir ni fournir de motif valable à l’agence d’intérim ou à l’entreprise utilisatrice. En cas d’absence injustifiée, l’agence d’intérim tente généralement de vous contacter pour obtenir des explications. Si vous ne justifiez pas votre absence sous 48 heures, une lettre de mise en demeure vous est envoyée pour vous demander de reprendre votre poste ou de fournir un justificatif. Si vous ne répondez pas ou ne revenez pas, l’agence peut constater l’abandon de poste et engager une procédure disciplinaire pouvant aller jusqu’à la rupture anticipée du contrat pour faute grave. Conséquences L’abandon de poste en intérim est assimilé à une rupture unilatérale du contrat de mission, souvent considérée comme une faute grave. Vous risquez de perdre l’indemnité de fin de mission (IFM). Si la rupture du contrat est jugée abusive (hors période d’essai, sans motif légitime, et sans embauche en CDI ailleurs), vous pouvez être condamné à verser des dommages et intérêts à l’agence d’intérim. Depuis la réforme de 2023, l’abandon de poste peut être considéré comme une démission, ce qui vous prive du droit aux allocations chômage, sauf si vous justifiez d’un motif légitime. Cela peut aussi nuire à votre réputation professionnelle auprès des agences d’intérim et des entreprises utilisatrices, limitant vos futures opportunités de mission. Motifs légitime Certains motifs d’absence ne sont pas considérés comme un abandon de poste, par exemple : Certains motifs d’absence ne sont pas considérés comme un abandon de poste, par exemple : Consultation médicale urgente (avec justificatif) Droit de retrait en cas de danger grave et imminent Droit de grève Refus d’exécuter une tâche illégale ou dangereuse Refus d’une modification substantielle du contrat de mission Conclusion L’abandon de poste en intérim est possible, mais il expose à des sanctions disciplinaires, à la perte d’avantages financiers, à l’impossibilité de toucher le chômage, et à une dégradation de votre image professionnelle. Il est donc fortement conseillé de privilégier une rupture de contrat formalisée et d’en discuter avec votre agence d’intérim avant toute décision. Questions sur le même sujet : Quels sont les droits d’un intérimaire ? Quels sont les avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ? Rupture du contrat d’intérim par le salarié : quelles règles ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Rupture du contrat d’intérim par le salarié : quelles règles ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Un salarié intérimaire peut rompre son contrat d’intérim (contrat de mission) avant son terme uniquement dans certains cas prévus par la loi : Pendant la période d’essai : le salarié peut mettre fin à sa mission sans avoir à justifier d’un motif particulier. En cas d’embauche en CDI : la rupture est possible si le salarié justifie d’une embauche en contrat à durée indéterminée, contrat ou promesse d’embauche à l’appui. En cas de force majeure : un événement imprévisible, irrésistible et extérieur rendant impossible la poursuite du contrat. En cas de faute grave de l’agence d’intérim : par exemple, non-paiement du salaire. Procédure à suivre Notification : Le salarié doit prévenir l’agence d’intérim, de préférence par écrit, en précisant le motif de la rupture anticipée. Préavis : Un préavis peut être exigé selon la durée de la mission et ce qui est prévu dans le contrat. Les modalités sont généralement précisées dans le contrat d’intérim. Conséquences d’une rupture hors cadre légal Si le salarié rompt son contrat d’intérim pour un motif non prévu par la loi (autre que ceux listés ci-dessus), l’agence d’intérim peut réclamer des dommages et intérêts correspondant au préjudice subi. Le montant est fixé par le Conseil de prud’hommes si nécessaire. Documents remis à la fin du contrat À la fin du contrat, l’employeur remet au salarié : Certificat de travail Attestation France Travail (Pôle emploi) Reçu pour solde de tout compte Résumé des motifs et risques Motif de rupture anticipée Autorisé sans indemnité ? Préavis requis ? Risque pour le salarié Période d’essai Oui Oui (souvent) Aucun Embauche en CDI Oui Oui (souvent) Aucun Force majeure Oui Non Aucun Faute grave de l’agence d’intérim Oui Non Aucun Autre motif Non – Dommages et intérêts À retenir : La rupture anticipée du contrat d’intérim par le salarié est strictement encadrée. En dehors des motifs légaux, elle expose le salarié au paiement de dommages et intérêts à l’agence d’intérim. Questions sur le même sujet : Quels sont les droits d’un intérimaire ? Quels sont les avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ? Peut on faire un abandon de poste en interim ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Quels sont les avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Avantages du CDI Intérimaires Stabilité de l’emploi Le CDI intérimaire (CDII) offre une sécurité d’emploi supérieure à celle de l’intérim classique, car il s’agit d’un contrat à durée indéterminée. Le salarié bénéficie d’une rémunération minimale garantie, même pendant les périodes sans mission, ce qui lui assure une stabilité financière. Accès facilité au logement et au crédit Grâce à la stabilité du contrat, il est plus facile pour le salarié d’obtenir un logement ou un prêt bancaire. Diversité des missions Le CDII permet d’acquérir une expérience variée en travaillant dans différentes entreprises, ce qui enrichit le parcours professionnel.. Formation et accompagnement Durant les périodes d’intermission, le salarié peut bénéficier de formations qualifiantes proposées par l’agence d’intérim. Gestion administrative simplifiée Le salarié n’a plus à gérer l’alternance entre périodes de travail et de chômage, ce qui simplifie sa situation administrative. Inconvénients du CDI Intérimaires Obligation d’accepter les missions Le salarié est tenu d’accepter les missions proposées par l’agence dès lors que la rémunération horaire est au moins égale à 70% de celle de la précédente mission, ce qui réduit sa liberté de choix par rapport à l’intérim classique. Disponibilité permanente En l’absence de mission, le salarié doit rester à la disposition de l’agence et ne peut pas utiliser ce temps pour des activités personnelles. Absence de prime de fin de mission Contrairement à l’intérim classique, le salarié en CDII ne perçoit pas d’indemnité de fin de mission (prime de précarité), ce qui peut entraîner une baisse de revenus pour ceux qui enchaînent les missions courtes. Moins de flexibilité géographique Le salarié peut être amené à se déplacer fréquemment pour ses missions, ce qui peut être contraignant pour ceux qui souhaitent rester dans une région précise. Droits parfois inférieurs à ceux d’un CDI classique Certains avantages du CDI classique (primes, jours fériés supplémentaires, protections en matière de licenciement) ne sont pas toujours accordés aux salariés en CDII. Gestion des congés complexe Les salariés rencontrent parfois des difficultés pour poser leurs congés payés, et la gestion de ces derniers peut être moins souple qu’en CDI classique. Synthèse Le CDI intérimaire combine la stabilité d’un CDI avec la diversité de l’intérim, mais impose une disponibilité accrue et une moindre liberté dans le choix des missions. Il convient particulièrement à ceux qui recherchent une sécurité financière tout en souhaitant varier leurs expériences professionnelles, mais il peut décevoir ceux qui privilégient l’autonomie ou la stabilité géographique. Questions sur le même sujet : Quels sont les droits d’un intérimaire ? Rupture du contrat d’intérim par le salarié : quelles règles ? Peut on faire un abandon de poste en interim ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Quels sont les droits d’un intérimaire ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Droits des salariés intérimaires en France Égalité de traitement Les intérimaires bénéficient, pendant la durée de leur mission, des mêmes droits que les salariés permanents de l’entreprise utilisatrice, notamment en matière de rémunération, d’accès aux équipements collectifs (tickets restaurant, transports, vestiaires, etc.), de conditions de travail (durée du travail, repos hebdomadaire, jours fériés, sécurité, hygiène), et d’avantages sociaux. Rémunération Le salaire d’un intérimaire ne peut être inférieur à celui d’un salarié en CDI de qualification équivalente occupant le même poste dans l’entreprise utilisatrice. Cela inclut le salaire de base, les primes, majorations, et accessoires de salaire. À la fin de chaque mission, l’intérimaire perçoit : Une indemnité de fin de mission (IFM), équivalente à 10% de la rémunération totale brute. Une indemnité compensatrice de congés payés (ICCP), également de 10% de la rémunération totale, IFM comprise. Congés Les intérimaires n’acquièrent généralement pas de congés payés pendant la mission ; l’ICCP leur est versée à la fin de la mission. Ils ont droit aux jours fériés rémunérés selon les règles de l’entreprise utilisatrice et peuvent bénéficier de congés familiaux (naissance, mariage, décès). Droits collectifs Les intérimaires ont accès aux mêmes équipements collectifs que les autres salariés (cantine, salle de repos, etc.). Ils peuvent participer à des actions syndicales et disposent du droit de grève, sans pouvoir être sanctionnés pour ce motif. Sécurité et santé Les intérimaires bénéficient des mêmes protections en matière de santé et sécurité au travail. Ils doivent recevoir une formation à la sécurité, notamment pour les postes à risques. Ils ont le droit de refuser une mission jugée dangereuse. Formation Les intérimaires ont accès à la formation professionnelle, notamment via le FAFTT (Fonds d’Assurance Formation du Travail Temporaire). Sécurité sociale Ils sont affiliés au régime général de la sécurité sociale, avec les mêmes droits que les autres salariés pour les prestations sociales. Particularités Les œuvres sociales du CSE (Comité Social et Économique) de l’entreprise utilisatrice ne leur sont généralement pas ouvertes ; c’est l’agence d’intérim qui gère ces avantages. En résumé, le droit français garantit aux intérimaires une égalité de traitement avec les salariés permanents de l’entreprise utilisatrice, tant en termes de rémunération que de conditions de travail, tout en prévoyant des indemnités spécifiques liées à la précarité de leur situation. Questions sur le même sujet : Quels sont les avantages et inconvénients du CDI Intérimaire ? Rupture du contrat d’intérim par le salarié : quelles règles ? Peut on faire un abandon de poste en interim ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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L’intérim est-il compatible avec le statut étudiant ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions L’intérim est tout à fait compatible avec le statut étudiant en France. Légalité et conditions Un étudiant peut légalement travailler en intérim, quel que soit son cursus (université, BTS, IUT, grandes écoles, etc.). Il n’existe pas de statut spécifique d’« étudiant intérimaire », mais la loi autorise les étudiants à cumuler études et missions d’intérim, que ce soit pendant l’année universitaire, les vacances ou une année de césure. Les étudiants mineurs peuvent également accéder à l’intérim sous certaines conditions d’âge et de durée, notamment à partir de 16 ans pour la plupart des secteurs. Avantages de l’intérim pour les étudiants Flexibilité : Les missions sont proposées en fonction de la disponibilité de l’étudiant (soir, week-end, vacances), ce qui facilite la conciliation entre études et travail. Expérience professionnelle : L’intérim permet d’acquérir une première expérience professionnelle, de découvrir différents secteurs et d’enrichir son CV. Rémunération : Les étudiants intérimaires perçoivent un salaire, souvent proche du SMIC, avec parfois des primes de fin de mission. Cumul avec la bourse : Les étudiants boursiers peuvent travailler en intérim sans que cela n’impacte le montant de leur bourse, sauf si leurs revenus dépassent trois fois le SMIC, auquel cas une déclaration est nécessaire. Points de vigilance L’étudiant doit s’inscrire auprès d’une agence d’intérim, déposer un dossier de candidature et passer un entretien. Les missions sont ensuite proposées en fonction de son profil et de ses disponibilités. En résumé : L’intérim est une solution parfaitement adaptée et légale pour les étudiants souhaitant financer leurs études ou acquérir une expérience professionnelle, grâce à la flexibilité des missions et la compatibilité avec le statut étudiant. Questions sur le même sujet : Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Quel âge faut-il pour travailler en intérim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Âge minimum pour travailler en intérim en France Âge légal général En France, l’âge minimum pour travailler en intérim est de 16 ans, sous réserve d’obtenir l’autorisation écrite du représentant légal (parent ou tuteur). Avant 18 ans, des conditions particulières s’appliquent : autorisation parentale obligatoire, horaires de travail limités, interdiction du travail de nuit (entre 20h et 6h), et accès restreint à certains secteurs jugés dangereux ou inadaptés aux mineurs (bâtiment, industrie chimique, etc.). Cas particuliers dès 14 ans Il existe des exceptions très encadrées permettant de travailler dès 14 ans, mais uniquement pendant les vacances scolaires, pour une durée n’excédant pas 50 % de la période de congé, et dans des secteurs spécifiques comme le spectacle, le cinéma, la télévision ou la radiophonie. Pour ces emplois, une autorisation administrative supplémentaire de l’inspection du travail est généralement requise. Précisions sur l’intérim pour les mineurs Les agences d’intérim acceptent rarement les inscriptions de jeunes de moins de 16 ans, en raison du nombre très limité de missions adaptées à cet âge. Entre 16 et 18 ans, il est possible de s’inscrire en agence d’intérim, mais les missions proposées restent restreintes et les employeurs doivent respecter toutes les protections prévues par la loi pour les mineurs. Rémunération Le salaire minimum (SMIC) peut être minoré pour les mineurs : -20 % à 16 ans, -10 % à 17 ans, sauf exceptions prévues par les conventions collectives. Tableau récapitulatif Âge Possibilité de travailler en intérim Conditions principales -14 ans Non Sauf spectacle, cinéma, mannequinat, avec autorisation 14-15 ans Oui, mais très limité Vacances scolaires, secteurs spécifiques, autorisation 16-17 ans Oui Autorisation parentale, horaires limités, missions restreintes 18 ans+ Oui Sans restriction particulière Tableau récapitulatif L’âge minimum pour travailler en intérim est de 16 ans, avec autorisation parentale et conditions spécifiques pour les mineurs. Entre 14 et 16 ans, l’intérim n’est possible que dans des cas exceptionnels, pendant les vacances scolaires et dans des secteurs très encadrés. À partir de 18 ans, toutes les missions d’intérim sont accessibles sans restriction particulière. Questions sur le même sujet : Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Peut-on mettre fin à une mission d’intérim avant la date prévue ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Peut-on mettre fin à une mission d’intérim avant la daté prévue ? Rupture d’une mission d’intérim par l’employeur : ce que dit la loi Oui, l’employeur peut mettre fin à une mission d’intérim, mais uniquement dans certains cas précis et encadrés par la loi. Cas où la rupture est possible sans conditions particulières L’employeur (agence d’intérim ou entreprise utilisatrice) peut rompre le contrat de mission sans obligation particulière vis-à-vis de l’intérimaire dans les situations suivantes : Pendant la période d’essai : La rupture peut être effectuée librement, sans justification ni indemnité particulière. En cas de faute grave du salarié : Par exemple, des absences injustifiées répétées ou le non-respect délibéré des consignes de sécurité. En cas de force majeure : Un événement imprévisible, irrésistible et extérieur à l’entreprise, comme une catastrophe naturelle. Dans ces trois cas, l’employeur n’est pas obligé de proposer un nouveau contrat de mission à l’intérimaire, ni de verser d’indemnités de fin de mission (prime de précarité). Cas où la rupture est possible sans conditions particulières En dehors des cas ci-dessus, si l’employeur souhaite mettre fin au contrat de mission avant son terme, il doit : Proposer un nouveau contrat de mission à l’intérimaire dans un délai maximum de 3 jours ouvrables suivant la rupture. Ce nouveau contrat ne doit pas comporter de modification d’un élément essentiel (qualification professionnelle, rémunération, horaire de travail, temps de transport). Si le nouveau contrat est d’une durée inférieure à celle restant à courir du contrat initial, l’employeur doit verser une indemnité équivalente à la rémunération que le salarié aurait perçue jusqu’au terme du contrat initial, prime de précarité comprise. Documents à remettre au salarié En cas de rupture du contrat de mission, l’employeur doit remettre à l’intérimaire : Un certificat de travail Une attestation France Travail (ex-Pôle emploi) Un reçu pour solde de tout compte. Documents à remettre au salarié Motif de rupture Obligation de proposer une nouvelle mission Indemnité à verser Période d’essai Non Non Faute grave Non Non Force majeure Non Non Autre motif Oui (dans les 3 jours) Oui, si mission plus courte Accord tripartite possible Un accord entre l’entreprise utilisatrice, l’agence d’intérim et le salarié peut aussi mettre fin au contrat de manière anticipée, mais cela nécessite le consentement explicite des trois parties. En résumé, la rupture d’une mission d’intérim par l’employeur est strictement encadrée et ne peut intervenir librement que dans des cas limités. Hors période d’essai, faute grave ou force majeure, l’employeur doit proposer une nouvelle mission ou verser une indemnité à l’intérimaire. Autres questions sur le contrat pour embaucher un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

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Quel est le délai pour signer un contrat d’intérim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions » Quel est le délai pour signer un contrat d’intérim ? Le Code du travail impose que le contrat d’intérim (ou contrat de mission) soit transmis et signé par le salarié au plus tard dans les 2 jours ouvrables suivant le début de la mission. Ce délai s’applique dès la mise à disposition effective du salarié auprès de l’entreprise utilisatrice. Les jours ouvrables sont tous les jours de la semaine, à l’exception du jour de repos hebdomadaire (généralement le dimanche) et des jours fériés où l’entreprise est fermée. Passé ce délai, si le contrat n’a pas été signé, l’agence d’intérim s’expose à des sanctions, notamment la requalification du contrat en CDI ou le versement d’une indemnité pouvant aller jusqu’à un mois de salaire. Ce qu’il faut retenir Le contrat doit être écrit, signé et remis dans les 2 jours ouvrables suivant le début de la mission. Si ce délai n’est pas respecté, des conséquences juridiques importantes peuvent survenir pour l’employeur, pouvant aller jusqu’à la requalification du contrat en CDI. Il est donc conseillé de signer le contrat dès que possible, idéalement avant le début de la mission. En résumé Délai légal de signature Conséquences si non respecté 2 jours ouvrables Indemnité jusqu’à un mois de salaire, requalification en CDI Ce délai concerne la signature par le salarié ; l’employeur doit également respecter ce délai pour transmettre le contrat. Autres questions sur le contrat pour embaucher un intérimaire : Voir la FAQ entreprise

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