Nom de l’auteur/autrice :Paul Le Penglaon

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Peut-on changer d’agence d’intérim pour le même poste ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Il est généralement difficile de changer d’agence d’intérim pour occuper exactement le même poste dans la même entreprise utilisatrice. La réglementation prévoit en effet des limites strictes pour éviter le contournement de la durée maximale autorisée sur un poste en intérim, qui est en principe de 18 mois, renouvellements inclus, sauf exceptions selon le motif de recours. Si vous atteignez la durée maximale autorisée sur un poste dans une entreprise utilisatrice, il n’est pas possible de poursuivre immédiatement la mission sur ce même poste en passant simplement par une autre agence d’intérim : la loi considère la durée cumulée dans l’entreprise utilisatrice, quel que soit l’intermédiaire. Un délai de carence doit alors être respecté avant de pouvoir retravailler sur ce même poste, même via une autre agence. En résumé : Vous pouvez changer d’agence d’intérim pour d’autres postes ou d’autres entreprises. Pour le même poste dans la même entreprise, la durée maximale et le délai de carence s’appliquent, peu importe l’agence d’intérim utilisée. Questions sur le même sujet : Comment postuler en intérim ? Que faut-il pour s’inscrire en intérim ? Est-il possible de s’inscrire en intérim sans expérience ? Peut-on s’inscrire dans plusieurs agences ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Comment déclarer mes revenus d’intérim à France Travail ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Obligation de déclaration trimestrielle 1. Actualisation mensuelle obligatoireVous devez déclarer chaque mois vos missions d’intérim lors de l’actualisation de votre situation auprès de France Travail. Cela se fait en ligne, via l’application mobile, ou par téléphone au 3949. 2. Déclaration détaillée pour chaque missionPour chaque mission d’intérim réalisée dans le mois, déclarez séparément : Le nombre total d’heures travaillées (sans les minutes) Le montant total du salaire brut perçu ou estimé, en y incluant les indemnités de congés payés, les primes et les avantages en nature (ex : téléphone, voiture de fonction). 3. Ne pas inclure certaines indemnitésN’indiquez pas les indemnités de fin de contrat (prime de précarité, indemnité de fin de mission). 4. Transmission des bulletins de salaireVous n’avez pas à envoyer vos bulletins de salaire : votre agence d’intérim les transmet directement à France Travail. Si vous ne connaissez pas encore le montant exact au moment de l’actualisation, vous pouvez déclarer un montant estimé, puis fournir le justificatif dès réception de votre bulletin de salaire. 5. Plusieurs missions ou employeursDéclarez chaque activité séparément, sans additionner les heures ou salaires de différents employeurs. France Travail additionnera ces données pour vous. 6. Maintien de vos droitsCette déclaration permet de calculer vos droits à l’allocation chômage, de vérifier si vous pouvez toucher une indemnité et d’en déterminer le montant. Résumé pratique : Déclarez chaque mission d’intérim séparément (heures et salaire brut, hors indemnités de fin de contrat) Actualisez-vous chaque mois via le canal de votre choix L’agence d’intérim transmet vos bulletins de salaire à France Travail En cas de doute, contactez France Travail au 3949 Cela permet à France Travail de mettre à jour vos droits et d’assurer le bon versement de vos allocations. Questions sur le même sujet : Comment déclarer mes revenus d’intérim à la CAF ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Comment déclarer mes revenus d’intérim à la CAF ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Obligation de déclaration trimestrielle Si vous travaillez en intérim, vous devez déclarer vos revenus à la CAF tous les trois mois via la déclaration trimestrielle de ressources (DTR). Cette déclaration est indispensable pour continuer à percevoir la prime d’activité ou d’autres aides de la CAF. Elle concerne l’ensemble des revenus perçus au cours des trois mois précédents la déclaration, y compris les périodes où vous n’avez pas travaillé ou touché de salaire. Étapes pour déclarer vos revenus d’intérim Connectez-vous à votre espace personnel sur le site de la CAF ou de la MSA. Accédez à la rubrique « Déclarer mes ressources trimestrielles ». Saisissez le montant net social (MNS) de vos salaires d’intérim pour chaque mois concerné. Ce montant figure sur vos bulletins de salaire ou sur le site mesdroitssociaux.gouv.fr. Vérifiez et validez les informations pré-remplies, car depuis mars 2025, la déclaration est en partie automatisée, mais il reste important de corriger ou compléter si besoin. Si certains revenus ne sont pas pré-remplis (par exemple, indemnités journalières, primes, etc.), ajoutez-les manuellement dans la déclaration. Déclarez également les autres ressources éventuelles du foyer (revenus de votre conjoint, pensions, allocations, etc.). Points de vigilance Déclarez toujours le montant net social indiqué sur vos fiches de paie, pas le brut ni le net à payer. Même si vos revenus sont identiques d’un trimestre à l’autre, la déclaration reste obligatoire, sinon vos aides seront suspendues. Si vous avez perçu des revenus qui n’apparaissent pas dans la déclaration pré-remplie, vous devez les ajouter manuellement. Quand déclarer ? La période à déclarer correspond aux trois mois précédant le mois de la déclaration. Par exemple, si vous déclarez en mars, vous devez indiquer vos revenus de novembre, décembre et janvier. En résumé Déclarez vos revenus d’intérim tous les trois mois sur le site de la CAF. Saisissez le montant net social de chaque mois concerné. Vérifiez et complétez la déclaration pré-remplie si nécessaire. N’oubliez pas de déclarer tous les autres revenus du foyer. Cette démarche garantit le calcul juste de vos droits à la prime d’activité et évite toute suspension de versement. Questions sur le même sujet : Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Ai-je droit au chômage après une démission en intérim ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Droit au chômage après une démission en intérim Principe général En règle générale, la démission, y compris en intérim, ne donne pas droit aux allocations chômage (ARE), sauf cas particuliers dits de « démission légitime » ou si des conditions spécifiques sont remplies. Pour percevoir le chômage après une démission, il faut donc que la rupture du contrat d’intérim ne soit pas considérée comme volontaire ou injustifiée. Cas où le chômage est possible après une démission en intérim Démission légitime : Certaines situations permettent de considérer la démission comme légitime (par exemple, suivre un conjoint muté, démission pour non-paiement du salaire, etc.). Dans ce cas, le droit au chômage est ouvert. Reconversion professionnelle : Depuis 2019, il est possible de démissionner pour un projet de reconversion professionnelle, sous réserve de remplir des conditions strictes (durée d’affiliation, accompagnement, validation du projet par une commission). Réexamen après 4 mois : Si vous démissionnez sans motif légitime et que France Travail (ex-Pôle emploi) refuse vos droits, vous pouvez demander un réexamen de votre dossier après 121 jours (4 mois) de chômage non indemnisé, à condition de prouver votre recherche active d’emploi. Spécificité de l’intérim Le travail en intérim ouvre des droits au chômage si vous avez travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (environ 6 mois) sur les 24 derniers mois (ou 36 mois si vous avez 53 ans ou plus). Cependant, pour bénéficier des allocations après une mission d’intérim, la perte d’emploi doit être involontaire (fin de mission, non-renouvellement, etc.) et non une démission sans motif valable. Cas pratique : démission puis intérim Si vous avez d’abord démissionné d’un emploi (hors cas légitime), puis travaillé en intérim, vous pouvez ouvrir des droits au chômage si vous remplissez la condition de 130 jours ou 910 heures d’intérim et que la dernière rupture de contrat (celle de l’intérim) est involontaire (fin de mission, non-renouvellement). Dans ce cas, la période d’intérim « recharge » vos droits et vous permet de bénéficier des allocations chômage. Résumé Démissionner d’une mission d’intérim sans motif légitime ne donne pas droit au chômage. Si vous avez démissionné d’un autre emploi, puis effectué au moins 130 jours ou 910 heures d’intérim, et que votre mission se termine involontairement, vous pouvez percevoir le chômage. En cas de doute, rapprochez-vous de France Travail pour examiner votre situation personnelle. À retenir : La clé pour ouvrir des droits au chômage après une démission en intérim est que la dernière rupture de contrat soit involontaire et que vous ayez suffisamment travaillé en intérim pour remplir les conditions d’affiliation. Questions sur le même sujet : L’intérim compte-t-il pour la retraite ? L’intérim compte-t-il dans l’ancienneté ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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L’intérim compte-t-il dans l’ancienneté ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Oui, les périodes travaillées en intérim sont prises en compte dans le calcul de l’ancienneté, mais les modalités varient selon la situation. Ancienneté pendant l’intérim L’ancienneté d’un salarié intérimaire se calcule en additionnant tous les jours travaillés sous contrat de mission, quel que soit le nombre d’entreprises utilisatrices. Les périodes d’inactivité de moins d’une semaine n’interrompent pas l’ancienneté, mais ne sont pas comptabilisées dans le calcul. Certaines absences (congé maternité, paternité, arrêts maladie d’origine professionnelle, congés payés) sont assimilées à du temps de travail effectif et incluses dans l’ancienneté. Reprise de l’ancienneté en cas d’embauche en CDI Lorsqu’un intérimaire est embauché en CDI par l’entreprise utilisatrice, la loi impose la reprise de l’ancienneté acquise lors des missions effectuées dans cette entreprise au cours des trois mois précédant l’embauche (article L1251-38 du Code du travail). Seuls les jours travaillés dans les trois mois précédant la signature du CDI sont pris en compte pour l’ancienneté dans la nouvelle relation de travail. Cette ancienneté reprise est également déduite de la période d’essai éventuelle prévue dans le contrat de CDI. Particularités selon les secteurs et conventions collectives Certaines conventions collectives, comme dans le BTP, peuvent prévoir des règles plus favorables, par exemple en comptabilisant aussi les périodes d’interruption entre missions1. Il est donc essentiel de se référer à la convention collective applicable ou à la politique interne de l’entreprise pour connaître les modalités exactes de calcul de l’ancienneté. En résumé : L’intérim compte pour l’ancienneté, que ce soit pour l’agence d’intérim ou lors d’une embauche en CDI, mais la reprise de l’ancienneté lors d’une embauche est limitée aux missions effectuées dans les trois mois précédant l’embauche, sauf dispositions conventionnelles plus favorables. Questions sur le même sujet : Ai-je droit au chômage après une rupture ? L’intérim compte-t-il pour le chômage ? L’intérim compte-t-il pour la retraite ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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L’intérim compte-t-il pour la retraite ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Oui, l’intérim compte pour la retraite en France. Lorsque vous travaillez en intérim, votre rémunération fait l’objet de cotisations retraite au régime général des salariés, tout comme un CDI ou un CDD. Vous validez ainsi des trimestres pour la retraite de base et des points pour la retraite complémentaire Agirc-Arrco, à condition d’atteindre le montant minimum de cotisations requis par trimestre. L’agence d’intérim est responsable de prélever ces cotisations sur votre salaire brut et de les verser à l’URSSAF pour la retraite de base, tandis que la retraite complémentaire est généralement gérée par l’entreprise utilisatrice, selon les conventions collectives du secteur. Pour valider un trimestre, il faut avoir cotisé un certain montant, qui dépend du SMIC en vigueur (par exemple, environ 1 782 € minimum pour valider un trimestre en 2025). Il n’est pas possible de valider plus de 4 trimestres par an. Les missions d’intérim sont donc bien prises en compte dans le calcul de votre future retraite, au même titre que les autres formes d’emploi salarié. Questions sur le même sujet : Ai-je droit au chômage après une rupture ? L’intérim compte-t-il pour le chômage ? L’intérim compte-t-il dans l’ancienneté ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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L’intérim compte-t-il pour le chômage ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Oui, les périodes d’intérim comptent pour le calcul des droits au chômage en France. Les missions d’intérim, qu’elles soient courtes ou longues, permettent de cumuler des droits à l’assurance chômage, à condition de remplir certains critères d’éligibilité. Conditions pour ouvrir des droits au chômage avec l’intérim Les intérimaires cotisent à l’assurance chômage comme tout autre salarié, via des prélèvements sur leur salaire effectués par l’agence d’intérim. Pour bénéficier de l’allocation chômage (ARE), il faut avoir travaillé au moins 130 jours ou 910 heures (environ 6 mois) sur les 24 derniers mois (ou 36 mois si vous avez 53 ans ou plus). La perte d’emploi doit être involontaire (fin de mission, non-renouvellement, etc.), et il faut s’inscrire à France Travail (anciennement Pôle emploi) dans les 12 mois suivant la fin du contrat d’intérim. Calcul des droits France Travail prend en compte les salaires perçus lors des missions d’intérim pour calculer le montant de l’allocation chômage. Toutes les missions d’intérim réalisées dans la période de référence (24 ou 36 mois selon l’âge) sont prises en compte pour atteindre le seuil d’heures ou de jours travaillés nécessaires. Les périodes sans contrat (intermissions) ne sont pas comptabilisées comme jours travaillés. Cumul intérim et chômage Il est possible de cumuler des revenus d’intérim avec l’allocation chômage, sous certaines conditions, notamment si les revenus ne dépassent pas un certain plafond. Pendant une mission d’intérim, l’allocation chômage peut être suspendue, puis réactivée à la fin de la mission, avec un ajustement du montant en fonction des revenus perçus pendant l’intérim. En résumé : Les périodes d’intérim ouvrent bien des droits au chômage, à condition de respecter les critères de durée et d’inscription, et sont prises en compte dans le calcul de l’indemnisation. Questions sur le même sujet : Ai-je droit au chômage après une rupture ? L’intérim compte-t-il pour la retraite ? L’intérim compte-t-il dans l’ancienneté ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Quel est le délai de carence en intérim sur 18 mois ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions Délai de carence en intérim après 18 mois Définition et principe Le délai de carence en intérim est une période obligatoire pendant laquelle une entreprise ne peut pas recruter un nouvel intérimaire ou signer un nouveau CDD sur le même poste, immédiatement après la fin d’une mission d’intérim, afin d’éviter l’enchaînement abusif de contrats courts sur un même poste. Calcul du délai de carence Si la mission d’intérim (renouvellements inclus) a duré 14 jours ou plus, le délai de carence est égal à un tiers de la durée totale du contrat terminé. Pour une mission de 18 mois (soit environ 547 jours calendaires), le délai de carence sera donc d’un tiers de cette durée, soit environ 6 mois (environ 182 jours d’ouverture de l’entreprise). Exemples concrets Après une mission d’intérim de 18 mois sur un même poste, l’entreprise doit attendre environ 6 mois avant de pouvoir réembaucher un intérimaire ou un salarié en CDD sur ce même poste. Exceptions Certaines situations échappent à l’application du délai de carence, notamment : Remplacement d’un salarié absent (maladie, congé maternité, etc.) Emplois saisonniers Dispositions particulières prévues par des accords collectifs ou de branche. Résumé Après 18 mois consécutifs d’intérim sur un même poste, l’entreprise doit respecter un délai de carence d’environ 6 mois avant de pouvoir proposer un nouveau contrat court sur ce poste, sauf exceptions prévues par la loi ou les conventions collectives. Questions sur le même sujet : Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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Est-ce que l’intérim paye bien ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions L’intérim peut offrir une rémunération attractive, notamment grâce aux primes spécifiques (indemnité de fin de mission et indemnité de congés payés) qui s’ajoutent au salaire de base. En 2025, le salaire médian d’un intérimaire en France est d’environ 26 294 € par an (soit 14,45 € brut/heure), avec des variations selon l’expérience et le secteur : les débutants commencent à 22 801 €, les profils expérimentés peuvent atteindre 38 650 €. Le salaire minimum en intérim est aligné sur le SMIC (11,88 € brut/heure en 2025), mais de nombreux métiers (notamment dans le BTP ou la gestion de paie) proposent des rémunérations supérieures, parfois entre 1 900 € et 2 500 € brut mensuels, voire plus selon la spécialisation et la région. À ces montants s’ajoutent l’indemnité de fin de mission (10 % du brut total) et l’indemnité de congés payés (également 10 %), ce qui augmente sensiblement la rémunération effective par rapport à un poste équivalent en CDI classique. En résumé, l’intérim peut bien payer, surtout pour des missions qualifiées ou dans des secteurs en tension, et grâce aux primes spécifiques qui viennent s’ajouter au salaire de base. Questions sur le même sujet : Quand les agences paient-elles les intérimaires ? Comment fonctionne le panier repas ? À combien s’élève la prime de fin de contrat ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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À combien s’élève la prime de fin de contrat ?

Vous êtes ici : Accueil » Foire aux questions La prime de fin de contrat en intérim, appelée indemnité de fin de mission (IFM) ou prime de précarité, correspond en règle générale à 10% de la rémunération brute totale perçue pendant la mission, renouvellements inclus. Exemple de calcul : Si vous avez travaillé 100 heures au SMIC 2025 (11,88 € brut/heure), votre salaire brut sera de 1 188 €. L’IFM sera donc de 118,80 € (1 188 € x 10 %). À retenir : Cette prime s’ajoute à votre dernier salaire et figure sur votre dernier bulletin de paie. Elle est imposable et soumise aux cotisations sociales. Elle n’est pas due si, par exemple, vous signez un CDI avec l’entreprise utilisatrice à la fin de la mission, en cas de rupture anticipée à votre initiative, faute grave, force majeure, contrat saisonnier, ou mission de formation148. Dans certains secteurs ou selon certaines conventions collectives, le taux peut exceptionnellement être supérieur à 10 % (jusqu’à 12 % ou 15 %). En résumé, sauf exception, la prime de fin de contrat d’intérim est de 10 % de la rémunération brute totale perçue pendant la mission. Questions sur le même sujet : Quand les agences paient-elles les intérimaires ? Comment fonctionne le panier repas ? Est-ce que l’intérim paye bien ? Questions dans la même catégorie : Voir la FAQ

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