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L’intérim compte-t-il dans l’ancienneté ?
Oui, les périodes travaillées en intérim sont prises en compte dans le calcul de l’ancienneté, mais les modalités varient selon la situation.
Ancienneté pendant l’intérim
L’ancienneté d’un salarié intérimaire se calcule en additionnant tous les jours travaillés sous contrat de mission, quel que soit le nombre d’entreprises utilisatrices.
Les périodes d’inactivité de moins d’une semaine n’interrompent pas l’ancienneté, mais ne sont pas comptabilisées dans le calcul.
Certaines absences (congé maternité, paternité, arrêts maladie d’origine professionnelle, congés payés) sont assimilées à du temps de travail effectif et incluses dans l’ancienneté.
Reprise de l’ancienneté en cas d’embauche en CDI
Lorsqu’un intérimaire est embauché en CDI par l’entreprise utilisatrice, la loi impose la reprise de l’ancienneté acquise lors des missions effectuées dans cette entreprise au cours des trois mois précédant l’embauche (article L1251-38 du Code du travail).
Seuls les jours travaillés dans les trois mois précédant la signature du CDI sont pris en compte pour l’ancienneté dans la nouvelle relation de travail.
Cette ancienneté reprise est également déduite de la période d’essai éventuelle prévue dans le contrat de CDI.
Particularités selon les secteurs et conventions collectives
Certaines conventions collectives, comme dans le BTP, peuvent prévoir des règles plus favorables, par exemple en comptabilisant aussi les périodes d’interruption entre missions1.
Il est donc essentiel de se référer à la convention collective applicable ou à la politique interne de l’entreprise pour connaître les modalités exactes de calcul de l’ancienneté.
En résumé :
L’intérim compte pour l’ancienneté, que ce soit pour l’agence d’intérim ou lors d’une embauche en CDI, mais la reprise de l’ancienneté lors d’une embauche est limitée aux missions effectuées dans les trois mois précédant l’embauche, sauf dispositions conventionnelles plus favorables.